Au Bois Fleuri mercredi 7 février un furet est venu s’installer au Bois Fleuri
Notre locataire et ses enfants ont découvert avec une curiosité prudente cet animal de la famille des mustélidés.
Les Mustélidés : quelles sont les espèces représentées en France ? et au Bois Fleuri !
La famille des Mustélidés a été décrite pour la première fois en 1817. Les sous-espèces sont encore en discussion aujourd’hui. Les animaux identifiés comme Mustélidés sont des carnivores aux tailles et aux régimes alimentaires variés.
Ils ont toutefois bien sûr des points communs : un corps allongé, des pattes courtes et des glandes qui sécrètent une substance odorante en cas d’attaque. Ce sont des animaux généralement discrets, vivant essentiellement la nuit.
Quelles espèces de Mustélidés sont représentées en France ? Suivez le guide !
Le blaireau
Le blaireau est le plus grand des Mustélidés présents en France. Auparavant classé parmi les populations nuisibles, le blaireau ne l’est plus depuis 1988. Son pelage noir et blanc le rend facilement reconnaissable. Il passe beaucoup de temps sous terre, à œuvrer dans des galeries profondes creusées avec ses griffes, qu’il peut partager avec des renards ou des lapins. S’il sort, c’est la nuit, pour chercher de quoi se nourrir : invertébrés (insectes, vers de terre…), batraciens, petits mammifères et végétaux (fruits, céréales, légumes).
L’hermine
Symbole historique de la Bretagne depuis 1316, l’hermine est animal brun dessus et blanc dessous, sauf en hiver où elle devient alors toute blanche, le bout de sa queue restant noir. De ce fait, elle est un symbole de pureté. Cet animal est présent dans différents environnements en France : dans les bocages extensifs des plaines et des collines, dans les zones de montagne à partir de 1 000 mètres d’altitude, et dans les secteurs agricoles des Ardennes, d’Auvergne et du Larzac.
L’hermine a d’énormes besoins énergétiques et se nourrit de petits rongeurs, parfois d’oiseaux, de grenouilles ou d’insectes. Son activité principale se déroule de nuit mais elle peut être aussi un peu active le jour. Elle est attirée par la présence humaine (en montagne près des chalets et refuges) car elle a compris qu’elle peut plus facilement y trouver de quoi se nourrir.
C’est au printemps que l’on a le plus de chances de l’apercevoir car c’est la saison des amours et elle est moins prudente que le reste de l’année.
La belette
La belette est une espèce proche de l’hermine. Sa queue est plus courte que cette dernière. Elle devient aussi blanche en hiver, seulement pour les individus vivant dans le Nord de l’Europe. Elle est connue pour être le plus petit des mammifères carnivores d’Europe (20 cm de long au plus), faisant partie des espèces susceptibles d’être classées nuisibles.
Elle vit surtout en milieu boisé. Comme l’hermine, elle chasse de petits rongeurs pour se nourrir. C’est d’autant plus aisé que son corps souple de petite taille lui permet de se faufiler dans des conduits de moins de 3 centimètres de diamètre.
La martre
Le pelage de la martre est brun. Les poils situés à hauteur de la gorge et en haut de la poitrine (partie appelée “bavette” ou “plastron”) est jaune orangé.
La martre ne s’approche pas beaucoup des habitations humaines et est donc assez discrète. Elle évite les milieux ouverts car ils sont, pour elle, peu propices pour trouver de la nourriture. Elle apprécie les forêts où, en été, elle peut nicher dans les arbres, à plus de deux mètres de hauteur, dans le trou d’un tronc, une fourche, ou dans le nid d’une autre espèce. En hiver, elle vit dans des pierriers ou sous des amas de végétation.
Essentiellement carnivore, elle chasse de petits mammifères, des oiseaux et des insectes. Elle peut consommer également des fruits.
La fouine
La fouine peut être confondue avec la martre. Elle vit le plus souvent à proximité des villages et s’attaque aux poulaillers. Pour cette raison, elle est classée nuisible dans les Hautes-Alpes ou l’Isère. Elle fréquente également les vergers, les parcs et jardins et même les villes. Elle mange ce qu’elle trouve : petits mammifères, fruits, oiseaux, œufs, déchets humains.
La fouine se différencie de la martre par la couleur et l’étendue de son plastron : bien blanc, il couvre la gorge et descend sur les pattes avant.
Le putois
Le putois est communément identifié comme un animal puant, alors même que les autres animaux cités jusqu’à présents possèdent eux aussi des glandes situées sous la queue pouvant libérer une odeur désagréable, et seulement en situation de douleur ou de peur intense (ce qui arrive lorsqu’on capture le putois).
Son pelage brun roux est plus foncé sur les pattes et la queue et sa tête est noire et blanche.
Il vit dans des milieux ouverts, des zones cultivées et près de l’eau dans laquelle il se déplace avec aisance. La destruction des zones humides est responsable de la baisse du nombre de putois. La nuit, il chasse les lapins, les rats noirs, les surmulots et les rats musqués, les grenouilles, les oiseaux mais il consomme aussi des fruits et des œufs.
La loutre
La loutre est un animal semi-aquatique possédant des pattes palmées et un poil hydrofuge. Sa nourriture principale est faite de poisson. Pour plonger, elle peut obturer ses oreilles et ses narines. Elle vit la nuit et est donc difficile à observer : on identifie souvent sa présence à l’observation des traces de son passage.
Sa fourrure est brune sur le dos, blanche sous la gorge et grise sous le ventre.
Autrefois très commune partout en France, elle n’est aujourd’hui présente que dans la partie Ouest du pays. Elle est totalement protégée depuis 1981.
Le vison d’Europe
Menacé par les ragondins et concurrencé par les visons d’Amérique, le vison d’Europe est en danger critique d’extinction depuis avril 2007.
Il est possible de rencontrer ce petit animal au pelage brun foncé dans 11 départements du Sud-Ouest de la France. Mais il ne resterait plus que 250 individus. C’est une variété semi-aquatique du putois qui vit dans les zones humides (étangs, marais, prairies humides) et en bordure de cours d’eau. Il s’active au crépuscule et la nuit.
Le vison d’Amérique
Apprécié pour sa fourrure, le vison d’Amérique a été importé en Europe en 1926. Vers 1960, de grands élevages ont prospéré, jusque dans les années 1980 où ils déclinent. Cela a pour conséquence l’abandon massif de ces animaux qui ont alors investi le milieu naturel, au détriment du vison d’Europe, local.
Aujourd’hui, il peut être piégé toute l’année et en tout lieu. Ce qui le différencie sans erreur du vison d’Europe, c’est l’absence de blanc sur la lèvre supérieure.
Le furet
Le furet est un Mustélidé exclusivement domestique.
Qu’est-ce qu’un furet ?
Le furet (Mustela putorius furio) est un mammifère du genre des mustélidés, genre qui comprend également la belette, le vison et l’hermine, entre autres. Ce mammifère est un carnivore strict, il a donc besoin d’une nourriture exclusivement d’origine animal pour survivre. Les femelles mesurent en moyenne 40cm (queue comprise) et pèsent de 500 grammes à 1kg, alors que les mâles mesurent plutôt dans les 60cm et pèsent entre 1,5kg et 2kg. Ces animaux ont une espérance de vie assez variable, elle dépend énormément de leur qualité de vie. Un furet peut donc vivre de 5 à 14 ans selon les cas.
On en trouve deux variétés, le furet putoisé, qui a les poils à peu près de la même couleur qu’un putois, et le furet albinos qui, à cause d’une absence de pigmentation, a les poils blancs et les yeux rouges/roses.
Dans la nature, on ne trouve pas de furets. Cependant, ce n’est pas une espèce en voie de disparition. C’est effectivement paradoxal, nous allons nous pencher sur ce phénomène étrange.
A présent on en sait un peu plus sur le furet.
Le furet fugueur
Celui qui est venu se réfugier au Bois Fleuri est bien un furet domestique mais un furet fugueur.
Sa maitresse signale sa disparition avec des affiches disposées dans les rues d’Avon.
Le réseau WhatsApp « la nature au Bois Fleuri » reçoit l’information par un de ses membres, le contact est pris avec la maitresse du Furet qui est une furette nommée Baloop.
Aussitôt les retrouvailles sont organisées et Baloop regagne son domicile dans son sac spécial Furet.
Le Bois Fleuri a perdu en biodiversité mais Baloop a retrouvé l’affection de sa maitresse.
0 commentaires